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Par italo-disco le 12 Mars 2017 à 13:47
Après avoir effectué ses études à la Slade School puis à la London School of Art de Londres, Paule Vézelay a sa première exposition dès 1918 à Londres. En 1922, elle devient membre du London Group. Elle se rend en 1926 à Paris et sera marquée par le Cubisme, que Braque pratiquait à cette époque. En 1928, elle se tourne vers l'abstraction et participera l'année suivante, et jusqu'en 1937, au Salon des surindépendants. En 1934, elle fait partie du mouvement Abstraction-Création : elle réalise à ce moment des natures mortes très stylisées au point de devenir tout à fait abstraites, qui témoignent de l'influence du Purisme, en particulier grâce à leur gamme colorée. Ses sculptures sont alors marquées par l'art de Jean Arp. En 1937, elle commence sa série des Lignes dans l'espace (Lines in space n° 10 ; 1950, musée de Grenoble), qu'elle exposera d'ailleurs à la gal. Jeanne Bucher à Paris et qui sont peintes ou effectivement constituées de réseaux de fils tendus devant un fond sur lequel sont peintes des formes organiques. En 1939, elle est invitée à la première exposition du groupe Renaissance plastique, qui devait devenir le Salon des réalités nouvelles. Elle rentre en Grande-Bretagne en 1939 puis s'installe à Londres en 1942. En 1946, elle participe au premier Salon des réalités nouvelles, où elle figurera jusqu'en 1951. Elle fait partie en 1953 de la section britannique du groupe Espace. L'art de Paule Vézelay, qui est resté très marqué par les formes de Jean Arp, mais aussi de César Domela et dans une certaine mesure par celles de Moholy-Nagy, appartient à la tendance de l'Abstraction géométrique mais la sensibilité continue à y tenir une large place. En 1983, une exposition rétrospective de son œuvre a été organisée à la Tate Gal. de Londres. Ses œuvres sont conservées dans de nombreux musées britanniques ainsi qu'au musée de Grenoble.
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Par italo-disco le 12 Mars 2017 à 13:45
Dans Le Petit Restaurant (1921)
Le Déjeuner Sur L'Herbe (1931)
Chambre A Innsbruck
Sir Eugene Goossens Et Richard Tauber Répétant (1925)
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Par italo-disco le 9 Mars 2017 à 21:00
Après avoir appris le dessin auprès de Füssli à la Royal Academy, il se lia d'amitié avec Palmer et Calvert, qui veillèrent sur les derniers jours de William Blake. Il fut ainsi l'un des premiers " Anciens " et fondateurs du groupe de Shoreham. Dans ses œuvres de jeunesse, il se montrait peut-être l'artiste le plus proche du maître visionnaire. Ses dessins (David jouant devant Saül, v. 1828), ses gravures (le Berger, v. 1827) reprenaient le graphisme de Blake. Ses peintures, comme la Création de la lumière, peinte " a tempera ", et le Christ et la Samaritaine (Londres, Tate Gal.), exposé à la Royal Academy en 1828, présentaient les mêmes thèmes tirés de la Bible et les mêmes archaïsmes techniques.
A la suite d'une visite à Paris en 1828 et surtout après son mariage avec la fille de l'architecte Tatham, Richmond devait abandonner sa première manière et s'éloigner du cercle de Shoreham, qui s'était formé autour de Palmer, pour mener une brillante carrière de portraitiste mondain assez fade. La N. P. G. de Londres conserve une trentaine de ses portraits à l'huile, à l'aquarelle et au crayon (Cardinal Newman).
Richmond reste célèbre pour la correspondance qu'il échangea avec Palmer et pour avoir gardé un certain nombre de souvenirs de Blake, alors que son beau-frère Frederick Tatham avait cru bon de détruire les manuscrits qui se trouvaient en sa possession en raison de leur caractère subversif.
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Par italo-disco le 9 Mars 2017 à 20:58
L'Enterrement De La Vierge
Le Meurtre De Becket (1855)
Abel Le Berger (1825)
La Création De La Lumière (1826)
A La Veille De La Séparation (1830)
Le Christ Et La Femme De Samarie (1828)
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Par italo-disco le 8 Mars 2017 à 18:22
Il est fils du peintre William Nicholson et frère de Mabel Price, également peintre. Il passa peu de temps à la Slade School de Londres et voyagea à l'étranger (Rome, Italie, États-Unis) entre 1911 et 1914.
Les premières œuvres de Nicholson témoignent de l'influence de Cézanne et du Cubisme ; les paysages et les natures mortes des années 20 sont apparentés, par leur style, à l'œuvre de Christopher Wood et de sa première femme, Winifred Nicholson (Banshead, 1925, Londres, coll. part. ; Landscape Cumberland, 1930, Londres, coll. Mrs Hepworth). Des contacts avec des artistes parisiens en 1932-33 et surtout la rencontre de Mondrian orientèrent Nicholson vers l'art abstrait et un Néoplasticisme très original, qu'il engage bientôt dans la voie du relief comme de nombreux artistes de sa génération (Relief blanc, 1935, Londres, Tate Gal.). À l'époque de son second mariage, avec le sculpteur Barbara Hepworth, il prit une part active aux mouvements d'art abstrait des années 30, notamment à Abstraction-Création, à Paris ; il fut l'un des membres fondateurs d'Unit One en 1933, avec Paul Nash, Barbara Hepworth et Henry Moore aux côtés de Naum Gabo et de J. L. Martin, et l'un des éditeurs de Circle en 1937. De 1939 à 1958, il vécut à Saint-Ives, en Cornouailles, où des motifs de paysages et de natures mortes (Nature morte [rocher], 1949, Londres, coll. part.) apparaissent dans son œuvre sans qu'il ait jamais abandonné la peinture abstraite (Peinture, version I, 1942) et les reliefs. Il s'établit ensuite dans le Tessin, en Suisse, et se marie avec la photographe Felicitas Vogler. L'originalité de l'œuvre de Ben Nicholson tient, en plus de son utilisation du relief, à son ambiguïté. L'artiste a toujours pratiqué un art tantôt abstrait, tantôt figuratif où paysages et natures mortes restent lisibles malgré la forte stylisation dont ils sont emprunts. Nicholson a reçu le premier prix international Carnegie à Pittsburgh en 1952, le premier prix international Guggenheim en 1956 et le prix de peinture de São Paulo en 1957. Il est représenté dans les plus grands musées d'art moderne, notamment à la Tate Gal. de Londres, par de nombreuses peintures. Une rétrospective a été consacrée à l'artiste (Londres, Tate Gallery ; Saint-Étienne, M. A. M.) en 1993-94.Atelier de Ben Nicholson :
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Par italo-disco le 8 Mars 2017 à 18:20
Casa Guba (1922)
Cold Fell (1922)
Ferme De Cumberland (1930)
Port Cornish (1930)
Baie De Saint-Ives (1931)
Paysage Hivernal (1941)
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